Notre histoire

1. Aux Origines du Vieux Cours

Pour la petite histoire, l’appellation “Vieux Cours” vient du fait qu’autrefois, le Vieux Cours fût un terrain marécageux qui bordait les douves de la troisième enceinte de la ville et s’étendait du boulevard de la Liberté à la rue actuelle du Vieux-Cours. On y avait créé au 17e siècle, un cours qui était très fréquenté : le marché aux bestiaux, établi d’abord près de la rue Nantaise, sur le pré Raouil, y fut transféré en 1730. Mais cet emplacement s’avéra insuffisant. Les marchands ne pouvaient s’y tenir pendant les foires sans y courir les plus grands risques. L’emplacement des anciennes douves était mal entretenu. Les charrettes s’y enfonçaient dans plusieurs endroits au-delà des moyeux.

2. Du Couvent Hospitalier aux Premiers Pas de l'École Paroissiale

A la fin du XVIIe siècle, les Hospitalières de Saint-Thomas fondèrent en ce lieu un couvent, à qui elles donnèrent le nom du “Vieux Cours”. Elles y soignèrent les malades tout en se chargeant de l’éducation des petites filles pauvres.

La chapelle, comprise dans le bâtiment même était éclairée par quatre vitraux et entourée d’une boiserie de quatre pieds et demi de hauteur. L’autel était en forme de tombeau. Un ruisseau séparait, à cette époque, le couvent des jardins de la rue de Nantes.

C’est le 29 septembre 1873 que quatre religieuses de la Congrégation des Filles de la Providence de Saint-Brieuc quittaient Saint-Brieux à destination de Rennes. Elles venaient prendre en main la direction de l’école Paroissiale des filles sur la paroisse de Toussaints. Jusque-là, l’enseignement avait été donné aux petites filles pauvres de la paroisse par de pieuses demoiselles. Les religieuses s’établirent 6 rue du Vieux Cours. La Congrégation à laquelle elles appartenaient avait été fondée en 1818 par l’Abée Jean-Marie de la Mennais.

C’est en 1874 que Monsieur Gandin, alors curé de la Paroisse de Toussaints crée un pensionnat, un demi-pensionnat et un externat pour accueillir les élèves de l’extérieur. De nouvelles constructions ont été nécessaires dès 1881, la Congrégation achète alors un terrain, le long du boulevard de la liberté pour annexer au Vieux Cours une école maternelle qui sera achevée de construire 1897.

En 1901, des menaces de persécution, de spoliation et d’ostracisme apparaissent sur le Vieux Cours. En 1903, l’école est obligée de remplacer ses anciennes maîtresses par des religieuses sécularisées.

3. Événements de la Seconde Guerre Mondiale

Lors du début de la guerre en 1939, le pensionnat est réquisitionné. Certains élèves internes doivent donc loger et suivre les cours chez des particuliers du quartier. L’exil au château de la Châsse durera un peu plus de deux ans. C’est donc à la rentrée d’octobre 1945 que les élèves reviendront au Vieux Cours. Des baraquements provisoires sont édifiés dans l’ancienne cour et servent de classe. Pendant l’après-guerre, de 1945 à 1950, les élèves affluent. Un nouveau bâtiment est donc construit, il comprend la chapelle, les services administratifs ainsi que des classes sur deux niveaux.

Le 8 mars 1943, la ville de Rennes a été bombardée. Une partie des bâtiments sont touchés ou ébranlés car une bombe est tombée dans la cour. Toutes les écoles de Rennes sont évacuées. Les élèves du Vieux Cours vont donc au château de la Châsse en Iffendic. Les cours resteront tout de même assurés jusqu’au baccalauréat.

En 1969, la Révérende mère générale de la providence de Saint-Brieuc, informait la direction Diocésaine de l’enseignement qu’à la rentrée d’octobre 1969, elle et ses religieuses ne pourraient plus assurer l’enseignement au Pensionnat Notre-Dame du Vieux Cours. L’établissement devrait fermer ses portes si aucune solution n’était trouvée. La direction Diocésaine a donc fait installer un CES (collège d’enseignement secondaire) mixte, nommant ainsi l’Abbé ORHANT à la tête de l’institution Notre-Dame du Vieux Cours. Suite à la création de primaires et des collégiens garçons et filles. Les anciennes lycéennes du pensionnat du Vieux Cours ont trouvé des places dans les autres établissements de la ville de Rennes sans que cela ne soit un préjudice pour leur étude.

Avant / Après

LA CHAPELLE

LE CDI